Renoir a fait ses débuts dans le film muet, mais il a commencé à la lumière avec le film sonore, qui a marqué un tournant dans son travail tournant.
Le réalisme poétique est né comme un héritier direct de l'avant-garde française des années vingt, avec quelques auteurs mouvements contemporains expérimentaux, mais plus fidèle au cinéma narratif, si chère au public.
Les nouvelles œuvres ont développé une narration «poétique», enrichie de quelques-uns des objets découverts dans les expériences de la décennie précédente.
Jean Renoir est comparable au réalisme poétique, mais son travail va au-delà de ce mouvement et contribue à la fondation du cinéma moderne.
En ce qui concerne la technique utilisé, Renoir présente de longs plans dans le mouvement mais sans se détacher (plan séquence), qui comprenait un épisode entier, et récupéré la profondeur de champ à l'aide de vieux objectifs. Avec ces mesures, la reprise a acquis une forte charge subjective, imitant l'apparence d'un spectateur occasionnel, comme si il allait passer à partir de là descendant dans l'histoire.
Bien que Flaubert n'a pas apprécié en particulier le style de Balzac ou de Zola, le roman est considéré aujourd'hui comme un exemple typique de réalisme, qui a contribué au procès pour obscénité. Flaubert, comme l'auteur de l'histoire, pas juge directement la moralité d'Emma Bovary et refrains de condamner explicitement l'adultère. Réalisme Flaubert vise à similitude réelle, ou de donner l'illusion de la réalité. Flaubert détestait être considéré comme le leader du réalisme que son esthétique visant à une reproduction non-mimétique de la réalité (la soi-disant réalité imaginaire).
Son réalisme a une base documentaire solide; rien est inventé. L'héroïne, protagoniste du roman est de plus en plus insatisfaite par ses fantasmes, ne peuvent pas se réaliser.
Madame Bovary est un commentaire à la culture de l'époque dans laquelle il vivait Flaubert, et ceci est rendu clairement dans l'absurdité de personnalités scientifiques "rationnels", la futilité des rites de l'Église, etc. . .
A conclure je inclure une citation du poète faisant allusion à le langage verbale comme un moyen pas toujours le premier choix. Dans Madame Bovary il ya beaucoup de mensonges et de quiproquos résumées dans ces quelques lignes.
« ... et le langage humain est similaire à un tambour cassé sur lequel nous battons des mélodies pour faire danser les ours, et ce que nous voulons est de faire de la musique que commuova les étoiles. »
(Gustave Flaubert)
Flaubert et son réalisme dans Madame Bovary Gustave Flaubert ècrit Madame Bovary,un chef-d'oeuvre qui a changè la littèrature française. L'auteur ècrit un roman qui veut être un hymne au rèalisme et,en même temps,une condamnation au romantisme;en effait dans Madame Bovary (livre) on voit comme le personnage d'Emma est,apparemment,condamnè par son auteur.Pourquoi? Emma Bovary est une femme qui vit dans ses rêves romantiques:l'amour et la passion à la base de tout;ceci lui portera à détruire sa vie,ses rêves se transorment en cauchemars. Pour cette raison Flaubert veut dècrire la rèalitè telle qu'elle est,en effait il s'ètait documentè pour ècrire ce roman et mettre en scène ses personnages.Il veut refuser l'invraisemblance et les excès. Dans le film de Chabrol on peut commencer avec une citation de l'auteur :"J’ai travaillé sous l’œil de Gustave, un portrait qui me regarde tantôt avec bienveillance, tantôt avec sévérité" Chabrol a voulu être le plus fidèle possible au roman parce qu' il considère Madame Bovary son rêve d’œuvre d’art,il ne veut pas la "toucher".Il dit que le dètail est la partie plus importante dans le scènario,on doit rendre visible ce qu'on lit dans le roman donc on peut affirmer que le film de cet auteur est fidèle au livre.
Il débute dans le cinéma dés l'âge de 12 ans comme
projectionniste dans un garage d'un petit village de la Creuse.
Après ses études secondaires , il
s'occupe des études de droits et puis de pharmacie.
Quand il arrive à Paris, il frequente le ciné-club du
quartier latin, où il rencontre Truffaut, Rivette, Godard et Paul
Guégauff, qui deviendra son scénariste.
Claude Chabrol entre aux "Chaiers du Cinéma"
en 1953 et il devient un critique ; puis il fréquente la
Cinémathèque de Claude Langlois .
Dès ses débuts il défend la "politique des
auteurs"et à propos du film Chantons sous la pluie de
Kelly et Donen, Claude Chabrol écrit : "il s'agit bien, cette fois,
d'un film d'auteur, ce qui est rare dans ce genre de production".
Selon Chabrol à l'intérieur du
carcan des studios hollywoodiens, un réalisateur, malgré les règles et les
conventions qui régissent les productions, peut imposer son style.
En 1957, il publie avec Éric Rohmer un livre
sur Alfred Hitchcock .
En 1958 Chabrol réalise, avec l'argent d'un héritage,
un premier film dont les circonstances font qu’il devient le manifeste de
la Nouvelle Vague : Le beau Serge.
Il se marie à Agnès, une riche héritière ce qui lui permet de
fonder sa société de production.
En 1956 Il produit un court métrage de Jacques
Rivette, Le Coup du berger avec Jean-Claude Brialy
et François Truffaut, dont il est aussi scénariste.
En 1957, il publie avec Éric Rohmer un livre
sur Alfred Hitchcock et en 1958 Chabrol réalise, avec l'argent
d'un héritage, un premier film dont les circonstances font qu’il devient
le manifeste de la Nouvelle Vague : Le beau Serge.
Les Cousins sort la même année ; il s'agit d'une
crépusculaire étude de mœurs dans un Paris partagé entre existentialisme et
misère..
Il montre déjà son originalité et son regard à la fois féroce et plein
d'humour.
L'année suivante, il est mal compris avec Les bonnes femmes où
l'on trouve une vision acide des femmes.
Chabrol divorce pour épouser en 1964 la comédienne Stéphane Audran, qui
sera très souvent son interprète.
Chabrol dit
qu'il est fasciné par la bêtise, qui va devenir un des thémes clés de
son l'œuvre
Selon
Chabrol "la bêtise est infiniment plus fascinante que
l'intelligence. L'intelligence, elle, a ses limites tandis que la bêtise n'en a
pas. Voir un être profondément bête, c'est très enrichissant et l'on a pas à le
mépriser pour autant."
Après une
période de réalisation de films d'espionnage,il produit, à partir de 1968, une
série de films comme Les Biches, La femme infidèle (1969), Que
la bête meure (1969) et Le boucher (1970).
Puis il s'occupe
de l'analyse décapante des mœurs de la petite bourgeoisie avec Docteur
Popaul (1972) ou Violette Nozière (1978) où apparaît
la jeune Isabelle Huppert qui deviendra l'égérie du cinéma de Claude Chabrol
dans les années 80-90.
Les années 1990
sont peu être plus que jamais les années Chabrol avec des chefs d'œuvre
comme La cérémonie (1995) servie par les interprétations
époustouflantes de Sandrine Bonnaire et d'Isabelle Huppert, ou encoreL'enfer (1994)
avec la très belle et troublante Emmanuelle Béart .
En 1991 il y a
la sortie deMadame
Bovaryet il s'agit d'un
film inspiré du roman éponyme de Gustave Flaubert et
il y a encore l'acrtice Isabelle Huppert.
Chabrol reçoit, pour l'ensemble de son œuvre
cinématographique, le prix René-Clair de l'Académie
française en 2005, la Caméra d'or de la Berlinale 2009 et
le Grand prix 2010 de la SACD.
Claude Chabrol
meurt à son domicile le ,
notamment de problèmes respiratoires et il est inhumé le 17
septembre après un rassemblement des proches et des amis, sur le parvis de
la Cinémathèque française.
Le style
Chabrol
a tourné beaucoup de films et bien sûr certains de ces films sont des
films fait pour renflouer sa société de production et , selon ses propres aveux
pour payer ses payer ses impôts.
Chabrol a
toujours porté un regard affûté mais tendre sur l'humanité et
ses réalisations tournaient toujours autour des mêmes thèmes; par exemple
Il savait que l'homme est un animal et le démontra tout le long de sa
filmographie.
(Deux de ses
meilleurs films, Le Boucher et Que la bête meure,
en 1969, avec Jean Yanne, ne parlent que de ça : la culture ne peut rien contre
les bêtes humaines).
Mais Chabrol
sait aussi prendre des risques comme par exemple en 1980, il s'est lancé dans
l'adaptation du Cheval d'orgueil, le roman breton de Pierre
Jakez-Elias, avec des comédiens peu connus .
Propos du réalisateur
J’ai voulu être le
plus fidèle possible au texte de l’auteur. J’essaie de faire le film qu’il
aurait fait s’il avait eu une caméra au lieu d’une plume. Il fallait que
j’arrive à le faire pour pouvoir continuer à me regarder dans la glace. C’est
une nécessité profonde, parce que Madame Bovary correspond à mon rêve d’œuvre
d’art, où fond et forme ont autant d’importance l’un que l’autre et s’exaltent
réciproquement. Le roman contient dans un récit limité et daté une sorte de
condensé de toute l’histoire du monde. C’est une œuvre qu’il ne faut pas
toucher, à moins d’avoir la folie d’oser. Comme Gustave Flaubert, il m’est
arrivé de passer l’après-midi à rajouter une virgule que j’avais mis la matinée
à supprimer. Il y a très peu de dialogues dans le livre, mais tous les
dialogues du film sont des phrases de Flaubert. J’ai travaillé sous l’œil de
Gustave, un portrait qui me regarde tantôt avec bienveillance, tantôt avec
sévérité. Quand on s’attaque au projet de transposer l’œuvre d’un grand
écrivain pour en faire un scénario, on s’aperçoit bien souvent, en descendant
dans le détail du texte - et pour «mettre en scène» un texte, c’est souvent le
détail qui devient essentiel - on s’aperçoit donc que le grand écrivain est une
sorte de magicien et que son texte est bourré de tours de passe-passe. C’est la
qualité de son écriture qui permet à l’écrivain de faire illusion, et le
lecteur ne s’aperçoit pas du tour qu’on lui joue. Mais en réalité, s’il
s’agissait de visualiser concrètement ce que le texte nous raconte, ce serait
souvent carrément impossible. Très souvent, par exemple, la même personne, au
même moment du récit, dans la même scène, se trouve simultanément à la fenêtre
et dans un autre endroit de la pièce. Et encore mon exemple est simple, on peut
trouver une solution. Mais c’est souvent beaucoup plus sérieux que cela, et ça
devient insoluble. Or, ce genre de tour de passe-passe que permet l’écriture,
le type qui écrit son scénario se trouve obligé de l’adapter pour le rendre
viable dans l’espace et le temps, pour le mettre en scène, quoi… Quand il faut
passer à la dimension visuelle, on ne peut plus tricher : il faut pouvoir voir
les choses, les reconstruire visuellement et les donner à voir. Et avec ces
exigences, il y a des pans entiers de la littérature qui ne peuvent pas passer
directement à l’écran : ce n’est pas faisable. Voilà. Eh bien, chez Flaubert
c’est un problème qui ne se pose pratiquement jamais : on peut transcrire au
centimètre près le nombre de pas que le personnage a dû faire nécessairement
pour aller de la fenêtre à la porte, le temps qu’il a fallu, ce qui a pu se
passer entre temps, etc. C’est absolument fabuleux : il n’y a plus aucun
problème pour adapter, les conditions de la mise en scène sont déjà intégrées à
l’écriture.
Jean Renoir , le fils du célèbre peintre , était un directeur, un scénographe et un écrivain français . Son était une longue carrière qui a débuté en 1924 et a pris fin en 1969, quand Renoir était âgé de soixante -cinq ans. Dans les années vingt , il a produit neuf films muets . Dans les années trente , il a produit treize films sonores .
Entre les années quarante et les années soixante-dix Renoir produit quatorze films supplémentaires .
Le film qui a commencé la carrière de Renoir était " Foolish Wives " en 1921. A côté de Pierre Lestringez il a écrit le scénario du film Catherine ous Une vie sans joie en 1924 .
La Fille de l'eau (1924 ) est son premier scénario solo . Dans ce film il joue le frère Pierre . Il était un conte bucolique centrée sur l'esthétique impressionniste. Le film n'a pas vraiment réussi mais cela n'a pas découragé le directeur qui a décidé de produire un autre film Nana , basé sur le roman d'Emile Zola . Dans cette production , suivi du court métrage Sur un air de Charleston et le film Marquitta 1927 .
Plus tard, Renoir a tourné le film La petite Marchande d' allumettes , basé sur le roman de Hans Christian Andersen . Autres films mineurs de la période à retenir sont Tire -au- fianc de 1928 qui était une comédie militaire ; Le tournoi dans la cité 1928 ; Le Bled 1929 ; On purge bébé et le film 1931 qui a été filmé en seulement quatre jours .
Après ses débuts dans le film muet du film La Chienne de 1931 a marqué un tournant dans la carrière de Jean Renoir tournant . En fait, il a été l'un des premiers films parlants qui offraient un Michael Simon de ses plus beaux rôles . Il a joué , en fait, une meurtrière jaloux petite bourgeoise et lâche . Le film raconte l' histoire d'un ménage à trois entre un travailleur , une prostituée et son souteneur. La Chienne peut être considéré comme l'union entre un drame et une comédie , entre la mort et l'ironie . Dans ce film, il n’y a pas la division habituelle entre le bien et le mal .
Après La Nuit du Carrefour en 1932 dans laquelle il y a de nouveau son frère Pierre dans le rôle de l'inspecteur Maigret , Jean Renoir a produit une série de chefs-d'œuvre impressionnants du cinéma mondial y compris : Bondu sauvé des eaux, Chotard et Cie, Madame Bovary, Toni.
Jean Renoir a eu plus tard certains contributeurs qui ont donné à sa production de l'empreinte politique influencé par les idées du Front populaire : La vie est à nous , Le Crime de Monsieur Lange , La Marseillaise .
Au cours de la même période Renoir avait une collaboration avec Luchino Visconti dans le film Une partie de campagne , film où sont les racines de néoréalisme italien.
Jean Renoir a essayé avant la Seconde Guerre mondiale , avec le film La Grande Illusion (1937 ) afin de promouvoir un message de paix où il y a son père spirituel Erich Von Stroheim avec Jean Gabin .
Le film , comme on peut l'imaginer, est réglé au cours de la Grande Guerre : les officiers français sont maintenus captifs par les Allemands en une forteresse qui est dirigé par Von Rauffenstein , un homme de noble naissance ( von Stroheim ) . Les relations entre les caractères sont articulés long de lignes transversales selon les différences sociales . La grande illusion devient une sorte de clé pour le film de Renoir produits dans les années trente . L'influence de la peinture du père est très forte dans ce film qui est considéré comme son meilleur film par les critiques du XIXe siècle .
La bête humaine , le film de 1938 , représente le scenario de l'époque. Dans le film La règle du jeu (1939 ) Renoir prévoyait l'effondrement des valeurs humaines et il a décrit les coutumes de la société française de l'époque .
En 1941, Jean Renoir a été exilé aux États-Unis , il a alors décidé de prendre la nationalité américaine . Il n'a jamais été en mesure de s’adapter au système qu’il y avait à Hollywood , mais il a réalisé plusieurs films : L' Étang Tragique ; Vivre libre ; L'Homme du sud ; Salut à la France ; Le Journal d'une femme de chambre ; La Femme de la plage ; Le Fleuve .
Après la guerre, de nombreux cinéastes français sont rentrés chez eux . Mais Jean Renoir attardé parce qu'il avait un problème juridique après qu'il ait épousé Dido Freire aux États-Unis sans avoir attendu les papiers du divorce de l'épouse précédente , il a ensuite été accusé d'être bigame .
Au début des années cinquante Renoir revient à l'Europe où il a tourné Le Carrosse d'or (1955 ) , qui était un film basé sur le roman de Prosper Mérimée . Dans ces années, il a également produit le film Elena et les Hommes (1956 ) , un film basé sur le roman de Jacques Perret .
Renoir trouvé de plus en plus difficile de tourner son film , puis il a choisi de se consacrer à la télévision et plus largement à la littérature . Il a publié un livre sur son père appelé Renoir , Mon Père (1962 ) et il a également publié son autobiographie intitulée Ma vie et mes films de 1974. Enfin , il a publié un recueil de ses articles du cinéma et du journalisme , certains pièce de théâtre et quelques romans .
De 1970 jusqu'à sa mort en 1979, il a vécu à Beverly Hills . Son corps a ensuite été ramené en France et enterré dans le cimetière d'Essoyes .
Dans les deux scènes le personnages principaux qui apparaissent sont Emma e Charles, donc on ira analyser les acteurs qui ont interprété ces roles.
Film de Renoir
Emma Bovary: Valentine Tessier.
Cette actrice avait déjà 41 ans quand elle a tourné Madame Bovary. Elle a joué dans plusierus film muets et on peut le comprendre en regardant sa façon de jouer: elle est très théatrale, quelque fois exagerée aussi.
Valentine réussit avec les expressions de son visage à représenter beaucoup de sentiments différents: elle semble heureuse au début de la scène (quand elle réçoit la lettre), puis dévient agité et finalement désespéré.
Quand Emma retour chez Charles pour le diner, elle parait apathique; cet expression dure jusqu'à la conclusion de la scène: prise par les émotions, Emma s'évanouit.
Charles Bovary: Pierre Renoir.
Il était le frère de Jean Renoir, c'est-à-dire le directeur du film.
Pierre interprète seulement une petite partie à la fin de la scène, c'est à dire le dincer avec Emma: Chares semble ici un homme simple, mis pas très attentif aux émotions de sa femme. Film de Chabrol
Emma Bovary: Isabelle Huppert.
Son interpretation d'Emma est très différente par rapport à celle de Valentine Tessier, on peut dire plus actuelle et proche au cinéma moderne.
Isabelle en effet exprime sa douleur à travers les larmes, mais ne crie pas et semble plus calme. Seulement à la fin elle s'évanouit avec un cri très fort.
Charles Bovary: Jean-François Balmer
Dans la transposition de Chabrol il n'y a pas la scène du diner, donc Jean-François joueu ici un très petite partie. Charles semble ici (comme dans l'interpretation de Pierre Renoir) un homme simple, qui ne réussit pas à comprendre sa femme et surtout les tourments qu'elle est en train de vivre.
Dans les deux scènes il y a la
prévalence du lieu intérieur, c'est à a dire la maison des Bovary.
Dans la scène de Chabrol l'éspace
intérieur a une fonction particulière, car il soutien des jeux
entre lumière et ombre (par example quand Emma se trouve sur les
éscaliers en spirale ou quand elle arrive au grenier sombre, puis
éclairé par la lumière du jour quand Emma ouvre la porte).
L'éspace extérieur est visible
seulement au début, quand Gérard amène le panier et on peut voir
la rue avec des carrosses.
Dans la scène de Renoir on donne aussi
beaucoup d'éspace aux lieux intérieurs (la maison des Bovary et
surtout le grenier). Après la scène dans laquelle Félicité dit à
Emma que la soupe est prête, il y a un changement de la perspective
et on voit le carrosse sur lequel se trouve Rodolphe qui traverse la
rue (éspace extérieur).
On a une autre scène situé dans la
maison, dans laquelle Emma et Charles se trouvent à la table, mais
pendant la conversation, Emma voit, à travers la porte, le carrosse
sur lequelle se trouve Rodolphe, et puis on retourne dans la maison
des Bovary et Emma s'évanouit.
La scène commence avec Madame Bovary qui reçoit la lettre de Rodolphe. Elle semble contente mais après avoir lu les mots de son amant elle a un étourdissement (le valet s'en va).
Elle cherche à échapper dans une autre chambre mais elle tombe en Charles.
Dans un deuxième moment elle prend les escalier et elle va dans la mansarde où elle commence à penser.
On peut écouter dans le fond l'aboiement lointain des chiens (son diégétique) et le galop des chevaux (son diégétique).
Ces deux éléments rémarquent la vie chargée de monotonie d'Emma, qui veut se jeter par la fenêtre; elle est sauvée par sa servante.
De ce moment là on peut voir, et en même temps entendre, les carrosses accompagnées par les chevaux (ces sons diégétiques accompagnent presque toute la scène).
Maintenant il y a une conversation entre Charles et sa femme pendant qu'ils sont assis. Elle est détruite et le coup finale de la scène arrive au moment où la protagoniste voit un cheval dans la rue; elle crie, elle sent la terre se dérober sous ses pieds et après elle s'évanouit.
Le cheval et le son du galop sont très importants. Cet animal est utilisé par Rodolphe pour séduire Emma; en effet le cheval devient "rêve" et "cauchemar" pour la protagoniste.
Jean Renoir lie la malheur de Madame Bovary à un symbolisme animalier.
La scène, du point de vue de la sonorité, commence avec le galop des chevaux dans la rue; celui ci est un des éléments qui souligne la monotonie de la vie quotidienne d'Emma.
En même temps il y a le moment où le valet de Rodolphe frappe à la porte de Madame Bovary (son diégétique); de ce moment là, après la conversation entre le valet et la servante, on peut écouter le pas décis d'Emma qui va à la porte.
De son pas, on peut comprendre son anxiété; après on ferme la porte et la protagoniste monte les escaliers en lisant la lettre qui lui brisera le coeur.
De ce point là de la scène on écoute de la musique d'ambiance (son extra-diégétique) qui donne du pathos au moment et qui nous fait comprendre la douleur de la femme.
Dans un deuxième moment elle échappe en pleurant et le fond musicale est formé par le chant des oiseaux (son diégétique) et la musique de l'orchestre (son extra diégétique).
La musique termine au moment où arrive la servante pour lui dire que Monsieur Charles est arrivé; ce dernier l'appelle.
La protagoniste crie (son diégétique) et s'évanouit; de cela on peut percevoir la deception causée par la sensibilisation de la jeune femme qui sait que sa vie ne sera pas changée.
Dans cette scène on ne peut pas trouver la presence de "voix-off", qui est quand-même une stratégie très utilisée par Chabrol.
Girard: «Madame! Là ce que notre maître vous envoie.»
Mme. Bovary: «Merci.»
Girard: «Je peux m’en aller?»
Mme. Bovary: «Oui, c’est ça. Allez!»
Charles: «Ma femme! Ma femme! Qu’est-ce qu’il y a?»
Mme. Bovary: «Allons! Allons!»
Felicité: «Madame! Madame, madame! ... Monsieur
vous attend, la soupe est servie.»
Charles: «Nous ne sommes pas
près, à ce qu’il paraît, de voir M. Rodolphe.»
Mme. Bovary: «Qui te l’a dit?»
Charles: «C’est Gérard, que j’ai
rencontré tout à l’heure à la porte du Café Français.»
Mme. Bovary: «Ah…»
Charles: «Mais qu'est-ce qui t'étonne? Il s’absente de temps en temps pour se distraire.
Ah, ma foi, je
le comprends. Quand on a de la fortune et quand on est garçons… allez!Il s'amuse pas mal notre ami!Ah oui, c'est un farceur.
Mhh… parfait! Attends! Tiens goûte! Sens ce parfum.»
Mme. Bovary: «Ah j’étouffe!»
Charles:«Mais non, mais non, c’est nerveux ! C'est rien! C’est
nerveux! Assieds-toi... et mange.» Mme. Bovary: «Ah!» Charles:«…Emma!»
EMMA REÇOIT LA LETTRE:
Le valet de Rodolphe consigne la lettre dans le panier à Emma , qui est en train d'arranger le linge avec Félicité.
Emma donne des monnaies au paysan; au même temps il la regarde parce qu'elle paraît trop préoccupée et émois, puis il s'en va, au contraire de Félicité qui reste.
Alors Madame Bovary court dans la salle où elle renverse le panier plein d'abricots pour chercher la lettre, l'ouvre et commence à la lire.
EMMA CHERCHE UN ENDROIT POUR LIRE:
Terrorisée, Emma s'enfuit vers sa chambre. Là elle rencontre Charles, qui cherche en vain à lui parler.
La jeune femme continue à monter les marches en se sentant ivre et s'arrête au second étage devant la porte fermée du grenier.
Ici Emma éprouve à se calmer, mais elle se souvient de la lettre, qu'elle n'ose pas finir.
EMMA ENTRE DANS LE GRANIER:
Dans le granier il y a une chaleur lourde qui étouffe Emma, alors elle va jusqu'à la mansarde close pour tirer le verrou. Par dessus les toits elle regarde d'abord la campagne, puis le village immobile.
EMMA LIT LA LETTRE:
Madame Bovary relit la lettre en éprouvant de la colère et ne réussit pas à comprendre la situation. Elle sente son coeur battre les coups à intermittences inégales dans sa poitrine et elle regarde tout autour d'elle.
Emma comprends que rien la retient et qu'elle est libre. Appuyée contre l'embrasure de la mansarde, elle s'avance en regardant le sol en bas.
En se tenant sur le bord, elle voit le sol osciller et s'incliner; elle voudrait céder et mourir.
EMMA ÉCHAPPE À LA MORT:
Charles appelle sa femme furieusement. Emma réalise qu'elle vient d’échapper à la mort et se sent terrorisée.
Félicité arrive en disant que Charles attende sa femme puisque la soupe est servie.
Emma est désespérée.
Madame Bovary, quand il arriva chez elle, arrangeait avec Félicité, sur la table de la cuisine,
un paquet de linge. – Voilà, dit le valet, ce que notre maître vous envoie.
Elle fut saisie d’une appréhension, et, tout en cherchant quelque monnaie dans sa poche, elle considérait le paysan d’un oeil hagard, tandis qu’il la regardait lui-même avec ébahissement, ne comprenant pas qu’un pareil cadeau pût tant émouvoir quelqu’un. Enfin il sortit. Félicité restait. Elle n’y tenait plus, elle courut dans la salle comme pour y porter les abricots, renversa le panier, arracha les feuilles, trouva la lettre, l’ouvrit, et, comme s’il y avait eu derrière elle un effroyable incendie, Emma se mit à fuir vers sa chambre, tout épouvantée. Charles y était, elle l’aperçut ; il lui parla, elle n’entendit rien, et elle continua vivement à monter les marches, haletante, éperdue, ivre, et toujours tenant cette horrible feuille de papier, qui lui claquait dans les doigts comme une plaque de tôle. Au second étage, elle s’arrêta devant la porte du grenier, qui était fermée. Alors elle voulut se calmer ;elle se rappela la lettre ; il fallait la finir, elle n’osait pas.
D’ailleurs, où ? comment ? on la verrait.
– Ah ! non, ici, pensa-t-elle, je serai bien. Emma poussa la porte et entra.
Les ardoises laissaient tomber d’aplomb une chaleur lourde, qui lui serrait les tempes et l’étouffait ; elle se traîna jusqu’à la mansarde close, dont elle tira le verrou, et la lumière éblouissante jaillit d’un bond.
En face, par-dessus les toits, la pleine campagne s’étalait à perte de vue. En bas, sous elle, la place du village était vide ; les cailloux du trottoir scintillaient, les girouettes des maisons se tenaient immobiles ; au coin de la rue, il partit d’un étage inférieur une sorte de ronflement à modulations stridentes. C’était Binet qui tournait. Elle s’était appuyée contre l’embrasure de la mansarde, et elle relisait la lettre avec des ricanements de colère.Mais plus elle y fixait d’attention, plus ses idées se confondaient. Elle le revoyait, elle l’entendait, elle l’entourait de ses deux bras ; et des battements de coeur, qui la frappaient sous la poitrine comme à grands coups de bélier, s’accéléraient l’un après l’autre, à intermittences inégales. Elle jetait les yeux tout autour d’elle avec l’envie que la terre croulât.
Pourquoi n’en pas finir ? Qui la retenait donc ? Elle était libre. Et elle s’avança, elle regarda les pavés en se disant : Allons ! allons !
Le rayon lumineux qui montait d’en bas directement tirait vers l’abîme le poids de son corps. Il lui semblait que le sol de la place oscillant s’élevait le long des murs, et que le plancher s’inclinait par le bout, à la manière d’un vaisseau qui tangue. Elle se tenait tout au bord, presque suspendue, entourée d’un grand espace.
Le bleu du ciel l’envahissait, l’air circulait dans sa tête creuse, elle n’avait qu’à céder, qu’à se laisser prendre ; et le ronflement du tour ne discontinuait pas, comme une voix furieuse qui l’appelait.
– Ma femme ! ma femme ! cria Charles.
Elle s’arrêta.
– Où es-tu donc ? Arrive !
L’idée qu’elle venait d’échapper à la mort faillit la faire s’évanouir de terreur ; elle ferma les yeux ; puis elle tressaillit au contact d’une main sur sa manche ; c’était Félicité. – Monsieur vous attend, madame ; la soupe est servie.
Et il fallut descendre ! Il fallut se mettre à table !
Elle essaya de manger. Les morceaux
l’étouffaient. Alors elle déplia sa serviette comme
pour en examiner les reprises et voulut réellement
s’appliquer à ce travail, compter les fils de la
toile. Tout à coup, le souvenir de la lettre lui
revint. L’avait-elle donc perdue ? Où la
retrouver ? Mais elle éprouvait une telle lassitude
dans l’esprit, que jamais elle ne put inventer un
prétexte à sortir de table. Puis elle était devenue
lâche ; elle avait peur de Charles ; il savait tout,
c’était sûr ! En effet, il prononça ces mots,
singulièrement : – Nous ne sommes pas près, à ce qu’il paraît,
de voir M. Rodolphe. – Qui te l’a dit ? fit-elle en tressaillant.
– Qui me l’a dit ? répliqua-t-il un peu surpris
de ce ton brusque ;c’est Girard, que j’ai
rencontré tout à l’heure à la porte du Café
Français. Il est parti en voyage, ou il doit partir. Elle eut un sanglot. – Quoi donc t’étonne ? Il s’absente ainsi de
temps à autre pour se distraire, et, ma foi ! je
l’approuve. Quand on a de la fortune et que l’on
est garçon !... Du reste, il s’amuse joliment, notre
ami ! c’est un farceur.M. Langlois m’a conté... Il se tut, par convenance, à cause de la
domestique qui entrait. Celle-ci replaça dans la corbeille les abricots
répandus sur l’étagère ; Charles, sans remarquer
la rougeur de sa femme, se les fit apporter, en prit
un et mordit à même. – Oh ! parfait ! disait-il. Tiens, goûte.
Et il tendit la corbeille, qu’elle repoussa
doucement. – Sens donc : quelle odeur ! fit-il en la lui
passant sous le nez à plusieurs reprises. – J’étouffe ! s’écria-t-elle en se levant d’un
bond. Mais, par un effort de volonté, ce spasme
disparut ; puis : – Ce n’est rien ! dit-elle, ce n’est rien ! c’est
nerveux ! Assieds-toi, mange !
Car elle redoutait qu’on ne fût à la
questionner, à la soigner, qu’on ne la quittât plus.
Charles, pour lui obéir, s’était rassis, et il
crachait dans sa main les noyaux des abricots,
qu’il déposait ensuite dans son assiette. Tout à coup, un tilbury bleu passa au grand
trot sur la place. Emma poussa un cri et tomba
roide par terre, à la renverse.